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Samedi 12.02.1983, Coupe de France, 1/32 de finale à Troyes, au Stade de l’Aube :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – E.C.A.C. CHAUMONT (D3) 2:0 (2:0)
– 10 000 spectateurs environ. Buts : Kees Kist, 11′, Kees Kist, 19′. Arbitre : M. Dailly.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Thierry Bacconnier, Thierry
Morin, Jean-Marc Pilorget, Philippe Col – Jean-Claude Lemoult, Luis
Fernandez, Mustapha Dahleb – Dominique Rocheteau, Kees Kist, Safet
Sušić. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Chaumont : Tisiot – Denoyelle, Kerjean, Pauline, Mathieu –
Reverdy, Krzywanski, Devin, Grattan – Blackledge, Djebaar. Entraîneur :
Fromholtz.
Maillot utilisé :
Photos du match :
vidéo:
Compte-rendu (presse) :
Il y avait bien longtemps que le Stade de l’Aube n’avait pas connu une telle affluence. La venue du Paris Saint-Germain, seul formation française encore en lice en Coupe d’Europe, avait, malgré le froid, attiré la foule qui était celle du temps du regretté Troyes Aube Football disparu à la fin de la saison 1978.
Il est vrai aussi que ces tribunes bien garnies l’étaient grâce à l’adversaire des Parisiens. Chaumont était, en effet, accompagné de 3 000 supporters haut-Marnais.
En un mot, le Stade de l’Aube qui avait connu des heures glorieuses lorsque Saint-Etienne, Nantes ou d’autres formations de l’hexagone évoluait sur sa pelouse, revivait.
Et, en définitive, le président du patronage laïc de Troyes, club ayant pris la succession du T.A.F. mais en division d’honneur, était tout heureux de s’apercevoir que son département possédait encore des amoureux du ballon rond.
Mais ces 10 000 spectateurs allaient-ils être enchantés par le spectacle fourni par les 22 acteurs évoluant sur une pelouse en bon état, mais cependant glissante ?
Si les Parisiens étaient privés de leur capitaine Bathenay, Chaumont, classé 5ème du groupe Est de Division III, alignait son équipe type, avec ses vedettes Tisiot, ex-gardien de l’équipe de France junior, Kerjean, ex-Rennais, et surtout ses deux Irlandais Grattan et Blackledge.
Pour sa part, Georges Peyroche avait innové en plaçant la nouvelle coqueluche du public parisien, le Yougoslave Susic, sur le flanc droit de l’attaque.
D’entrée, Chaumont se portait à l’attaque, poussé par un public entièrement acquis à sa cause et obtenait même le premier corner de la partie.
En fait, hormis une action de Susic bien contrée par Pauline et une tentative de débordement de Rocheteau, il fallut attendre la 7ème minute pour entrevoir véritablement les possibilités des hommes de Peyroche. Et ce, à la suite d’un une-deux redoublé entre Kist et le Yougoslave.
Mais Chaumont allait connaitre une déception dès la 12ème minute. Sur une montée offensive de l’arrière-droit Bacconnier, celui-ci, libre de tout mouvement, parvenait à centrer sur la tête de Kist qui ne manquait pas d’ouvrir la marque. Chaumont était bien près du K.O., dans la minute suivante, sur un tir de Fernandez bien repoussé par Tisiot puis sauvé par Kerjean. Dès la fin de ce premier quart d’heure donc, Chaumont était obligé de se découvrir, et comme toujours, en pareil cas, le contre est dangereux. Et à la 19ème minute, sur une nouvelle accélération du Paris Saint-Germain, Dahleb s’enfonçait au sein de la défense haut-marnaise, adressant un tir à ras de terre qui heurta le poteau. Mais Kist qui avait bien suivi marqua le second but du Paris Saint-Germain, son deuxième personnel.
Autant dire donc que Paris Saint-Germain pouvait dès lors évoluer avec une certaine tranquillité, très rarement troublé par des Chaumontais trop maladroits. Pourtant, l’Irlandais Blackledge et l’Algérien Djebaar tentaient bien d’inquiéter la défense parisienne, mais celle-ci veillait au grain. Excepté à la 37ème minute, où sur une centre de Kerjean, Morin en voulant dégager en corner était bien près de battre son propre gardien.
La seconde période était à l’image de la première, c’est-à-dire marquée par la domination parisienne, acceptée par des Chaumontais qui ne pouvaient pratiquer que par contre-attaques. Et si ceux-ci auraient mérité de sauver l’honneur soit par Blackledge soit par Devin qui se trouvèrent en deux occasions seuls devant Baratelli, les Parisiens, par Susic, auraient pu aggraver la marque.
Le Stade :
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